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         La page d'histoire des Collines d'Estanove    

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      Nom Estanove : signification et origine

       Étymologie

     Estanove : Le nom est porté en Languedoc, notamment dans le Gard. Il apparaît pour la première fois à Aimargues aux alentours de l'an 1300, mais s'écrit alors Astanove. Il y a de fortes chances pour qu'on ait affaire à un nom de personne médiéval, porté à l'origine par les comtes de Fézensac, en Armagnac. C'était d'abord un surnom, "asta nova" (lance neuve), porté par le comte Guillaume au début du XIe siècle, qui fut ensuite transmis comme prénom à ses descendants. À noter qu'un quartier de Montpellier s'appelle Estanove (ou Astanove)."

             

                                 Historique des Collines d'Estanove          

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         Voici l'histoire des "Collines 'Estanove" élaborée, texte et photos, par Françoise FOURY 

et Suzane SAVEY, deux personnes qui sont la référence historique de notre "Résidence des Collines d'Estanove".

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      Historique du "Domaine de la Tour" domaine viticole, à la Résidence des  "Collines d'Estanove".
 

       Ce domaine, constitué de deux parcelles distinctes, l’une de 13,25 ha, l’autre de 2,2 ha est issu d’une propriété familiale fondée sur le négoce, la culture de la vigne et plus récemment l’industrie.

 

       En 1903, le mariage de Marie Joséphine Donnadieu, unique héritière d’une famille de riches négociants, avec Basile Faulquier, ingénieur dans l’automobile et apparenté aux industriels du savon et de la bougie, réunit dans la même corbeille, une maison dans la Grand 'rue, une propriété au quartier de l’Aiguelongue et une autre près de l’Enclos des Augustins.

 

      En 1914, Marie Joséphine Donnadieu utilise des fonds en provenance de sa dot pour acheter, au Pas du Loup, le Domaine de la Tour à titre personnel. En 1929, à sa mort, ses deux enfants héritent de la totalité du domaine. C’est une partie de celui-ci que les frères Deromédi acquerront en 1973 : 2,2ha achetés à Marie Mathilde Faulquier épouse Nebout résidant à Paris et 15,25 ha à Robert Faulquier, viticulteur, demeurant à Montpellier

 

      Toutefois, le transfert de propriété ne concerne que la partie cultivée en vignes qui constitue, entre le chemin du Pas du Loup, la route de Lavérune, le chemin du Fer à cheval et le chemin de Fontcouverte un ensemble d’un seul tenant propre à accueillir un nouvel urbanisme.  La maison de maître ainsi que le parc d’agrément qui abrite la petite tour 18° qui a donné son nom au domaine sont exclus de la vente acceptée par Robert Faulquier. De même, au Sud de l’ensemble, Madame Nebout, conserve une autre résidence, un droit de passage sur le chemin qui la relie au Pas du Loup et à la Route de Lavérune. Sa participation à la vente ne concerne qu’une partie de son domain cultivé.

 

        Ainsi constitué, l’ensemble de terres qui deviendra Les Collines d’Estanove, est confié, pour aménagement, au cabinet François Lopez. Ce dernier, architecte et urbaniste éclairé, aura l’intelligence de développer une réflexion approfondie sur l’intégration de cette nouvelle unité urbaine, à la ville.

 

       Au lieu de proposer, comme c’était alors la mode, au début des années soixante-dix, un grand ensemble d’habitations qui aurait, comme le faisaient alors les autres, sollicité le centre-ville pour la satisfaction de tous ses besoins en services, l’Architecte imagine, à l’instar de ce qui se passe alors en Suède autour de Stockholm,  de créer une sorte de mini satellite de Montpellier, susceptible, avec son centre commercial son centre médical son école ,ses banques etc.., d’assurer l’autosuffisance en services du nouvel espace résidentiel et même de sa périphérie.

 

        Ainsi, au lieu d’alourdir les obligations du Centre urbain, la construction des Collines d’Estanove vise à les alléger en servant de relais à l’Ouest de la ville.

 

       Dans l’esprit de la réflexion urbanistique de l’époque, d’autres satellites auraient dû s’implanter

à la périphérie de l’agglomération. Mais l’histoire en a décidé autrement.

 

     Néanmoins, installée dans les anciennes vignes, loin de l’espace urbain jointif, et disposant des attributs habituels d’un petit centre-ville, la nouvelle résidence sort progressivement de terre sous une pancarte publicitaire alléchante :

 

UNE MINI VILLE AU CALME DANS QUINZE HECTARES DE VERDURE

Cette petite ville est devenue un quasi-village : « les Collines d’Estanove » !

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      Au début des années 1970, deux promoteurs italiens, les frères Deromédi, achètent, à prix d’or, une quinzaine d’hectares de vignes, qui deviendront :  la « Résidence des Collines d’Estanove ».

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      Ce domaine, constitué de deux parcelles distinctes, l’une de 13,25 ha, l’autre de 2,2 ha est issu d’une propriété familiale fondée sur le négoce, la culture de la vigne et plus récemment l’industrie.

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      En 1974, une première tranche, correspondant au Centre Commercial et au Bâtiment A, à l’époque des vignes dont vous pouvez voir des photos d’époque, et du « Domaine de la Tour » ; cette première tranche de travaux a commencé en 1974.

 

        Puis, en 1984, une deuxième tranche s’étalant sur plusieurs années a vu le jour

avec le reste des bâtiments : B1, B2, B3, C1, C2, C2Bis, D1, D2, E, la piscine, le club house et le solarium !

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